la revue qui voit du pays et des paysans
l'histoire de la revue
Le Citron est né en 2015 avec son numéro 0 (numéro test) réalisé chez Sandie et Damien, amis agriculteurs à Coulx, dans le nord du Lot-et-Garonne. Mais l’idée de cette revue dédiée « au pays et aux
paysans » avait germé plusieurs années auparavant... Il a fallu à la fois du temps, un peu de hasard, beaucoup de réflexion, de doute et de travail, pour qu’une pareille idée se décide à devenir réalité.
La première raison d'être de cette revue : mes origines paysannes, 4 grands-parents agriculteurs, les uns dans la Sarthe, les autres en Limousin, des souvenirs de vacances à courir dans les maïs ou à construire des cabanes en bottes de foin, et puis une formation agricole, plusieurs expériences dans ce métier, comme ouvrière, animatrice et enfin journaliste pour une revue professionnelle... Pour finalement devenir agricultrice. Donc un bain permanent dans ce métier qui est plus qu'un métier, qui est un mode de vie, une manière d'être en lien avec son territoire, de l'habiter, d'en prendre soin, d'y vivre, d'y échanger des biens, des services.
La deuxième raison d'être du Citron : un amour, que dis-je, une passion, pour les revues ! J’aime ce rendez-vous régulier (même si c’est irrégulomadaire, comme avec La Hulotte), attendre, espérer, et enfin recevoir une revue dans sa boite aux lettres. Une revue, c’est un état d’esprit, un ami qui vous écrit, qui
vous raconte le monde, avec son point de vue, subjectif, émotif. Je me suis passionnée par Le Tigre, qui ne paraît plus aujourd’hui.
J’aime Revue Z, Pop-Corn, je viens de découvrir Nunatak, etc, etc, et à chaque fois lire une revue, c’est un voyage, et j’adore ça.
Les paysans et paysannes ont tellement à dire, à raconter, d'eux, de leur métier, de leur pays. Ils ne le savent pas forcément eux-mêmes. Ceux.celles vers qui va Le Citron, ce sont ceux.celles qui choisissent l'agriculture paysanne, celle qui nous nourrit et fait vivre son pays.
Ce que j’aime avant tout, ce qu’on aime avant tout au Citron, c’est écouter, simplement écouter, puis tenter de retranscrire leur réalité, leur vérité, au travers de leur quotidien, leurs gestes, leurs pratiques, leurs sourires, leurs rêves... Ce qu'on tente de faire, c'est de rapprocher la ville et la campagne, la campagne de la campagne aussi, de faire des ponts, de la compréhension.
Depuis 2015 et le numéro 0, la revue et ses rubriques ont évolué, l'équipe aussi. Kelly, la photographe, est là depuis le début, c'est avec elle qu'on a osé démarrer cette aventure ! Sab, artiste peintre, nous a accompagnés dans les numéros 0 et 1. Juliette Armagnac, illustratrice, a pris le relais depuis le numéro 2.
Annie a accompagné la revue dans ses reportages du numéro 2 au numéro 6, Gautier est arrivé au numéro 2. Les rubriques se sont enrichies à partir du numéro 4, avec nos chroniqueurs livre, cinéma, actu, voyage...
Avec son rythme de parution à deux numéros par an, Le Citron prend son temps, peaufine ses textes, sa mise en page, ses photos et illustrations... La revue cherche toujours à enrichir son contenu, et à être belle ! Nous voulons que nos lecteurs et lectrices aient plaisir à la tenir en main, à la feuilleter, à la
relire, à la partager.
Le Citron vit uniquement de ses ventes, et son économie est fragile : la revue couvre tout juste ses dépenses, et ne rémunère pas correctement ses auteurs. 500 abonnements nous le permettraient ! Et nous permettraient aussi d’envisager l’avenir plus sereinement, de faire des reportages plus loin, plus longs.
Quoiqu'il en soit, à chaque fois, nous sommes très heureux de vous proposer ces numéros-reportage-immersion, nous espérons qu’ils vous plaisent, vous font voyager et réfléchir.
Abonnez-vous !
Bonne lecture
Myriam, pour Le Citron